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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 14:47

Le mot lui même m’interroge ! S’agit-il du « Soir de Paris », de l’odeur agréable laissée par une dame frôlée entre deux salons ou bien de la gentille odeur émanant d’un rosier garni de jolies fleurs ? Mon dictionnaire me laissera sur ma faim.

Je vais donc, sur ma mémoire, rappeler un souvenir. Marinette et moi étions à la recherche d’un terrain où construire notre nid.

Je pénétrais dans une mini-jungle et découvris une cabane. Un lilas magnifique achevait sa floraison et, en moi-même, je regrettais d’être sans sécateur, quel dommage de n’être pas venu plus tôt ! Nous aurions profité des belles grappes fleuries et le lilas s’en fut trouvé bien plus joli.

Contre le mur de gauche se trouvaient des rosiers ; trois étaient en fleurs et exhalaient d’adorables parfums. Je dois avouer que tout ce qui s’exhale de la végétation et me ramène à mon enfance est pour moi un réel bonheur. J’imagine –Mon Dieu pardon !– que l’entrée du Paradis doit baigner dans cette odeur.

Cependant il manquait à mon plaisir…quoi ? Quelque chose, mais quoi ?

Je revins quelques jours plus tard et cette fois l’union des parfums me trouva complètement satisfait. Alors ? Mon parfum à moi c’est quoi ? Je savais déjà que le lilas et les roses m’enchantaient, mais que me manquait-il donc ?

Je découvris, envahissant tout le mur de la cabane un chèvrefeuille. J’adore le parfum du chèvrefeuille et à ma première visite il ne s’était pas manifesté avec le lilas. Il paraît « dixit Christian Signol » que certaines années le lilas et le chèvrefeuille se marient pour nous donner une idée (petite) de ce qu’est l’entrée du Paradis.

Pierre Coudert

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 22:01

Vieux chêne majestueux,

Tu es immense et tortueux

Oh, grand chêne ancestral,

Tu domines, patriarche magistral,

Tout au cœur de la forêt,

De ta totale liberté,

Tous tes honorables confrères :

Le bouleau, le hêtre ou le conifère.

Et témoin de temps si anciens,

Tu représentes le cordon, le lien,

Reliant le présent et le passé.

Tes nombreuses racines entrelacées,

Dans leurs méandres se souviennent d’hier,

Et le tronc superbement dressé, fier,

D’avoir contre les orages et les vents,

Résisté, vaillamment, courageusement,

Gardant dans ton écorce souvent gravée,

Des cœurs, des mots juxtaposés,

Immuable gardien centenaire,

Qui naquit grâce à Colbert,

Tu nous apportes paix et sérénité,

Lorsque nos mains, sur toi posées,

Nous capturons un peu de ton énergie,

De sève, de force, de ta longue vie.

Quand, hélas, le jour viendra

Où il faudra tomber et mourir,

C’est la forêt entière qui poussera

Un gigantesque et profond soupir,

Et nous porterons ton deuil,

Comme celui d’un aïeul.

Uguetta

             sentinelle min                  

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 14:36

Veine insolente! Le gain du voyage aller et retour Paris New-York pour deux personnes.

Mon épouse et moi n’allions pas rater ça!

A l’arrivée le mieux était de contacter une agence pour organiser un séjour. Ce qui fut rapidement réalisé avec halte aux chutes du Niagara et étape à Toronto (Canada).

Notre délocalisation provisoire enchantait Marinette, mais, malgré le plaisir inattendu, il me manquait quelque chose: Eh! Oui! mon “Canard enchainé”!

Volait-il jusqu’à Toronto?

Je pénétrais dans une vaste librairie où le coin “Presse Internationale” paraissait bien achalandé et oh surprise! Mon “Canard” était bien là!

C’est pourquoi, dans l’album de famille trône la photo d’une rue de Toronto où l’on voit un auvergnat en train de prendre connaissance de la “deux” du Canard enchainé”.

Sa délocalisation ne fait aucun doute car il tourne résolument le dos aux fesses imposantes d’une policière juchée sur une monture tout aussi callipyge!

Pierre Coudert

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:59

(Marco entre sur scène le premier, avec sa perruque rouge, son gros nez et ses grands pieds, et une grande valise au bout du bras)

-Marco : Bonjour les petits-z'enfants. Ca va?

 

( Polo arrive tout de blanc vêtu, l'air important)

-Polo : Bonjour Marco. Alors te voilà prêt à partir?

 

Marco entre sur scène le premier, avec sa perruque rouge, son gros nez et ses grands pieds, et une grande valise au bout du bras)

-Marco : Bonjour les petits-z'enfants. Ca va?

 

( Polo arrive tout de blanc vêtu, l'air important)

-Polo : Bonjour Marco. Alors te voilà prêt à partir?

 

-Marco: Ben oui Polo, nous partons en voyage. Marco Polo c'est pas étonnant, pas vrai?

 

-Polo : Et qu'est-ce que tu emportes dans cette valise, elle a l'air pleine à craquer?

 

-Marco : Ah ! ça c'est mon problème, ça ne te regarde pas. (et d'un coup de poignet la valise s'ouvre et tout son contenu se répand par terre)

 

-Polo : C'est quoi toutes ces petites bêtes ? Une souris, une grenouille, un serpent ...

 

-Marco : Ce sont mes doudous, voilà.

 

-Polo : Tes doudous ? (l'air perplexe, prenant les spectateurs à témoin) Et ce biberon et cette bouteille de lait ? C'est pour eux ? 

Marco (l'air excédé, prenant à son tour la salle à témoin) :Naturellement. Tu ne sais peut-être pas que les animaux il faut les nourrir.

 -Polo : Alors tu vas leur faire boire le biberon?

 

-Marco : Il faut bien, ils sont encore bébés.

 

-Polo : Mais tu n'as pas peur que dans le pays où l'on va ils n'acceptent pas les animaux?

 

-Marco : Il ne manquerait plus que ça. J'en ai besoin moi de toute ma ménagerie, sinon je ne pourrai pas dormir.

 

-Polo : A ton âge Marco tu as encore besoin de doudous pour dormir?

 

-Marco : (se tournant vers la foule en haussant les épaules) Dites les petits-z'enfants, y comprend rien le Polo, hein ? Vous, vous me comprenez, n'est-ce-pas ? Vous aussi vous emportez vos doudous  quand vous partez en voyage .

 

-Polo : Mais Marco, eux c'est normal ce sont des enfants, qui ne sont pas tous  encore bien grands, mais toi, tu sais que tu as l'air ridicule avec tout cet attirail?

 

-Marco : Arrête de m'énerver Polo, je fais ce que je veux et j'emporte en voyage ce qu'il me faut, tu n'as rien à redire, encore une fois, ça ne te regarde pas.

 

-Polo: On va choisir, lequel tu préfères dans cette ménagerie?

 

Marco: Le hibou!

 

-Polo: Le hibou, pourquoi?

 

Marco: Parce que sa femme est chouette!

 

Polo: t'as trouvé ça dans les blagues carambar?

 

-Marco: Oui, comment t'as deviné?

 

 -Polo : OK ! tu as raison. Alors en route pour la Chine ...

 

-Marco : En Chine ? T’avais dit qu’on allait à Dinan…

-Polo : J’ai jamais parlé de Dinan…

-Marco : T ‘as dit « prends ton chandail, on va à Dinan !

-Polo (il rit) j’ai dit : « on va à Shanghai et à Jinan… »

-Marco : J’acheterai un GPS, j’y comprends rien ! Je prends quoi comme marque, un Tonton ?

-Polo : Non un Tom Tom

-Marco : Vas-y pour l'oncle Tom!

-Polo : Pourquoi tu veux un GPS?

-Marco : Je me sentirai plus libre…

-Polo : PLUS LIBRE ? Tu sais qu’avec un GPS tu seras espionné par un satellite et commandé par un robot !!!

-Marco : Un robot ? Il sera avec nous dans la voiture?

-Polo : On part en avion, pas en voiture…

-Marco : Pourquoi on prendrait pas la route de la soie ?

-Polo : Il paraît qu’elle est fusée!

-Marco : (il rit) Elle est bien bonne celle-là ! Dit, au fait, il faut que j’envoie un cable à ma mère pour lui dire que je ne vais pas à Dinan…

-Polo : Un cable?

-Marco : Oui un pneumatique si tu veux…

-Polo : On n’est pas chez Michelin et on n’est plus au XXème siècle ! Les pneumatiques qui circulaient dans les tuyaux d’air comprimé de la capitale c’est fini !

-Marco : Oui je veux dire un truc rapide qu’on tape sur le téléphone…

-Polo : ça s’appelle SMS. Dit Marco tu sais comment ça marche un SMS?

-Marco : Oui bien sûr, d’abord ça marche pas, ça s’envole quand tu cliques!

-Polo : Bon moi je prends mes clics et mes claques…!

(Zou et Ninon)

 

 

 

 

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:56

Aujourd’hui notre monde moderne est plutôt aseptisé, les objets manufacturés n’ont guère d’odeur ; je suis devant mon Mac et ma foi son disque dur et ses logiciels aussi performants soient-ils, sont muets sur ce plan!

Lorsque je vais au Supermarché les viandes vendues sous emballage sont quasi-inodores et même le rayon boucherie est discret. Toutefois j’ai remarqué que dans les pays chauds c’est un peu différent, la chaleur change la donne.

Hier en faisant mes courses j’ai vu une jeune dame « bien en chair » qui prenait beaucoup de plaisir à déboucher les flacons de liquide assouplissant pour le linge afin de les sentir, cela m’a rappelé qu’il fallait que j’en achète un.  Comme d’habitude j’ai pris  « senteur végétale », celui-ci la dame ne l’avait pas encore débouché et elle m’a demandé s’il « était bien ». J’ai dévissé le bouchon et nous l’avons senti l’une après l’autre ; il s’en dégageait une vague odeur d’herbe verte, la jeune femme est restée perplexe… Le dos du flacon indiquait seulement « 5 à 15% d’agents de surface cationiques, parfum…» J’en ai conclu que les parfums industriels étaient peut-être des agents chargés d’introduire des senteurs végétales à la surface de notre linge !

Dans le monde d’aujourd’hui il faut que nos maisons sentent bon et si nous perdons l’essence de la nature nous pouvons tout de même acheter des huiles essentielles ! Cela nous donne l’illusion que dame nature n’a pas déserté nos demeures.

Nos meubles et nos parquets, quand ils sont neufs, sentent pourtant plus la colle ou les produits chimiques que le bois. De plus ils n’ont plus besoin de cet odorant agent de surface qu’on appelait cire. Ah l’odeur de la cire d’abeille et les grands ménages de nos grands-mères !…

Aujourd’hui au dessus de nos « plaques de cuisson » nous avons installé des hottes aspirantes qui nous débarrassent des odeurs de cuisine. Jadis la soupe poireaux-pommes-de-terre sentait bon, aujourd’hui il faut rajouter une feuille de laurier ou de la mie de pains et mettre en marche la hotte pour que ne nous soyons plus empoisonnés par ces malodorants poireaux.

Parfois j’ai peur de perdre l’odeur de l’enfance, l’odeur des draps qu’on faisait sécher sur l’herbe et les buissons qui foisonnaient derrière la maison où s’étalaient les ruines de l’ancien château-fort. Quelle bonne « senteur végétale » nous respirions lors du pliage des draps, en quatre dans le sens de la longueur en les étirant bien, puis en quatre dans l’autre sens avant de les ranger dans l’armoire avec un petit bouquet de lavande du jardin.

En ce temps-là « la mère Denis » n’avait pas encore sa machine à laver parce que l’eau n’était pas au bout d’un robinet. Dans les lavoirs ou de grands baquets, les laveuses frottaient là où il fallait, elles frappaient le linge avec une masse de bois, le faisaient bouillir et allaient le rincer à la rivière où dans une pièce d’eau de la propriété où coulait une source et où les vaches n’allaient pas s’abreuver.

Comme chaque fois où il y avait des tâches exceptionnelles il y avait aussi un menu adapté et reconstituant, sensé donner de l’énergie, car des efforts il fallait en fournir ce jour-là !

La maison sentait bien souvent le civet de lapin, les champignons, (je me souviens encore avec délectation de l’odeur des mousserons), les pommes de terre grillées, la pompe aux pommes, le café…

Lorsque ma grand-mère préparait le civet elle m’appelait pour goûter afin d’ajuster l’assaisonnement. J’adorais ce moment-là, où mon avis valait celui d’une grande personne.

Les soirées d’hiver aussi sentaient bon la bûche qui crépitait dans le fourneau, la cocotte en fonte noire dégageait aussi des effluves qui auraient déclenché des réflexes de Pavlov à une anorexique ! Anorexique je ne l’étais pas et la viande qui rissolait dans le saindoux était un régal qui se préparait.

Il fallait être patient, il n’y avait pas encore de micro-ondes, ni de cocotte-minute, ni d’induction… Il fallait surveiller le tirage du fourneau et le régler à l’aide d’une clé installée à la base du tuyau. Je me souviens encore du feu qui avait pris dans la cheminée un jour où nous faisions une grillade de porc. L’odeur était merveilleuse et j’avais voulu accélérer la cuisson pour me régaler plus vite. Seulement voilà la suie de la grande cheminée s’est enflammée elle aussi et j’ai couru chez les voisins pour demander de l’aide. La fontaine était loin, mais heureusement ce jour-là il y avait beaucoup de neige, aussi quelques pelletées de cette manne providentielle, prises sur le toit et jetées dans le conduit la cheminée suffirent à éteindre l’incendie et ma gourmandise.

Ninon

 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 13:31

Afin de participer à la fête du Centre Social Joseph Guédier qui aura lieu le 29 mai 2013 et où il y aura des animations toute la semaine je vous propose d'écrire sur le Cirque; c'est le thème de cette fête!

Imaginez votre première rencontre avec le cirque dans votre enfence…

Vous pouvez écrire sur tous les sujets concernés par le cirque: les animaux, les clowns, les acrobates, le matériel, l'ambiance…

Certains ont suggéré un dialogue entre deux clowns (Marco et Polo) qui pourrait être jouée, avec leur départ en voyage et les aventures qui les attendent…

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 18:33

C'était au cours de l'été 1932…des touristes, venus du sud ou de Paris, recherchaient la fraîcheur au bord de l'Allier et l'aspect insolite de ce petit village de la Haute-Loire. Rieuse, une blondinette  de trois ou quatre ans batifolait près d'une jeune dame installée bien en deça de la rive, sur la prairie.

Le petit garçon les regardait mais n'avait d'yeux que pour la dame: Il la trouvait belle… très belle. C'était sa dame et il était preux chevalier !

La fillette courait, allait, venait, inventant mille jeux. Essoufflée, elle s'assit regardant en contrebas une vieille sablière où poussaient quelques genêts. Malicieuse, elle lança sa capeline qui flotta un instant avant de rouler aux pieds des buissons.

Le petit garçon avait cent fois joué à cet endroit; il courut sans encombre ramasser la chapeau et, rougissant, s'approcha de la dame :

-"Madame, je ramène le chapeau de votre petite fille."

-"J'ai vu ! Tu es très gentil et je te remercie… veux-tu accepter un caramel ou un chocolat?"

-"Merci madame, rien du tout, je vous en prie…"

La dame le sentait désappointé et prêt à fuir; elle le retint d'une main douce et, souriante, dit:

-"Tu habites une région surprenante… sais-tu que l'on y découvre des trésors? Regarde!"

Dans la main de la dame il y avait une pierre, grosse comme un pruneau, verte, blanche, violette, qui chatoyait dans la lumière…

-"Je te l'offre ! Rappelle-toi son nom : spath fluor."

Le petit garçon remercia, tourna le dos et s'enfuit…

Il s'assit sur un muret de pierres sèches, comme on en rencontre souvent dans le Velay et là… dans une cache bien à lui, il dissimula la pierre.

De retour à la maison, toute sens dessus dessous, il apprit de sa mère que l'on partait pour une autre région, le père ayant été muté.

 

L'homme marchait d'un pas nonchalent, une brise légère jouait dans ses rares cheveux gris et le visage bronzé souriait. La vie l'avait tenu éloigné du village où s'était déroulée son enfance heureuse et voici qu'il revenait en cette journée de septembre, sachant les lieux désertés par les estivants. Et il était heureux car rien n'avait bougé, ou si peu!

Une nouvelle gendarmerie, mais la vieille est toujours là… la gare un peu déserte mais pimpante… le bourg… l'église… mais surtout la rivière, sa rivière… le possessif du souvenir l'amusait.

Sa rivière, elle, avait bougé C'était sa façon d'être fidèle, en changeant de lit ! Un camping, oui bien sûr et plus loin?

Bien plus loin, il y avait le muret!

Il le chercha longtemps, glissa dans les ronciers, buta sur le granit, agrippa des racines pour retrouver enfin quelques mètres de pierres sèches empilées.

Le cœur battant, il en fit s'écrouler quelques unes et là, dans un écrin de ronces, de mousse et de feuilles sèches, il ramassa une pierre à trois couleurs un peu ternies.

Seul, un lézard étonné pourrait dire s'il pleura avant d'enrouler la pierre dans son mouchoir.

Pierre Coudert, décembre 1996.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:30

Il y avait eu les pronostics, les prédictions, les diseurs de bonne aventure, les prophètes et les autres. On s’attendait au chaos ! D’une façon ou d’une autre tous détenaient la vérité, chacun la proclamait.

En fait il ne se passait rien d’extraordinaire et la date fatidique n’annonçait aucune prévision catastrophique.

Le premier jour du « Nouveau Monde » arriva et chacun se réveilla avec à la bouche :

-« Je vous l’avais bien dit !»

Oui mais personne ne pouvait rien articuler. Il y eut des précipitations sur le téléphone, les machines à écrire, internet et que sais-je encore. Le Nouveau Monde indiquait l’interdiction de toute communication.

Marie décida d’écrire mais n’obtint aucune satisfaction dans ses effets graphologiques, SMS, ou autres.

Que faire ? C’est alors que cette question disparut d’elle-même quand tous les terrestres, quelque soit leur langue, reçurent à l’oreille ce message.

-« Bon appétit !» 

Donc, un jour nouveau, mais pas la fin du monde. C’est alors que Jérôme reçut au bas ventre un coup de genou de sa « très chère » qui le suppliait de s’occuper du « p’tit dej’ » car elle avait rendez-vous avec son dentiste à 9 heures précises et qu’il était plus que temps de sortir du pays des songes.

Jérôme réalisa qu’il sortait d’un rêve un peu cauchemardesque bien que bien sûr, le silence…non, ce n’est pas de l’or.

  (Pierre Coudert)

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 15:35

Mon agenda va s’ouvrir ! Je lis sur le faux-cuir « Semainier 2013 » Bah ! Où donc est la différence ? J’avoue ne pas très bien m’en tirer.

Calendrier des fêtes à souhaiter. Aux toutes premières pages ; ça n’a pas changé. Pierre et Paul hantent toujours le 29 juin. Au fait ! Pourquoi suis-je Pierre et non Paul ?… ou François, ou Hubert.

Des voies soi-disant bien informées diront que ces prénoms « ne sont pas dans la famille ». Nous héritons du prénom du parrain et … de la marraine. C’est pourquoi mon pépé s’est trouvé ravi de m’appeler Pierre. Le petit bébé qu’il tint sur les fonts baptismaux se vit affublé du « diminutif » - passez-moi l’expression- de Pierrot.

Il fallut les préparatifs de ma communion solennelle pour que je veuille bien abandonner, avec beaucoup de difficulté», le Pierrot de mes jeunes années, cependant, pour mes deux cousines brivadoises, je suis et serai toujours « Pierrot ». Grace à ma marraine, en troisième prénom, j’assume celui de …Marie. Et puis il y a nos « Saints Patrons » qui nous laissent perpétuer leur nom. En général ils ont mal finis. S’ils vivaient encore, peu d’entre eux auraient un casier judiciaire vierge !! A leur époque cela a contribué à leur béatification, suivie de leur sanctification.

En ce qui me concerne, mon Saint Patron (premier pape) se trouve statufié en moult endroits, avec dans ses mains les clefs du ciel bien souvent accompagnées d’un livre ! Quand a-t-il bien pu apprendre à lire ? D’autre part, ayant renié Jésus trois fois cela aurait permis à son patron de le virer, alors que ce dernier en a fait le portier numéro un du paradis. « Pierre tu es Pierre » et cela a permis au Christ un bien beau jeu de mots et moi Pierre, minuscule grain de sable parmi les Pierre, j’ai bien fini par être fier de le porter.

  (Pierre Coudert)

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 15:30

J’achève ce coin de la Sioule –Cobalt plus Véronèse- un paysage qui m ‘a enchanté, grâce à … une truite !!

C’était un dimanche matin, j’attendais de voir paraître quelques éclosions à la surface de l’eau afin de choisir « la mouche » la plus appropriée pour tromper « dame fario ».

Curieux ce petit replat un mini-courant, cette eau profonde et calme. Pourquoi ai-je envie de projeter mon artificielle en cet endroit ? Assez facile pour le modeste moucheur que je suis.

Pourquoi ?

Il y a bien sûr autre chose ! Marinette vous aurait dit que son époux « barbouillait » parfois pour le plaisir. Il y en a partout de la cave au grenier !!!

Et devant mon chevalet je cherche à restituer cet instant où le soleil jouait avec l’eau, deux vies se recréaient de multiples et naturelles beautés bien visibles mais qui dissimulaient tant de vies belles et cachées.

Dans ma main gauche la truite abandonnait le combat. Belle bête pour notre Sioule. Je dirais modestement entre quatre et cinq cents grammes. Robe rutilante. Soleil et eau et toujours près des branches où je l’avais tentée le jouet à mes yeux du tableau dont je rêvais…

Elle est repartie car ce n’est pas elle que le voulais vraiment.

Et j’essaie, je dis bien, j’essaie, car il manque toujours quelque chose à recréer ce coin magique car, à défaut de truite je voudrais bien que ma « barbouille » en terme de métier « tienne le mur ».

 (Pierre Coudert)

 

 

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